Résumé
Contexte: Les AECOPD se caractérisent par une aggravation des symptômes au-delà de la variation quotidienne normale, entraînant des changements de médicaments. Alors que des infections bactériennes et virales sont impliquées, une inflammation des voies respiratoires éosinophiles peut également jouer un rôle.
Méthodes: Le REFLEX a exploré la gamme des étiologies sous-jacentes à l’AECOPD. Des stratégies de recherche ont été menées à PubMed et Cochrane (mars 2007 – mars 2017); seuls ceux répondant à des critères d’inclusion spécifiques ont été inclus dans l’examen.
Résultats: 1/4 des 63 études comprenaient des étiologies multiples, mais seulement trois, de petites études exploraient les trois étiologies en combinaison; les infections bactériennes étaient les plus répandues (de 35% à 57%), les agents pathogènes viraux étaient rapportés dans un cinquième des cas (de 19 à 26%) et la pathologie éosinophile dans un peu moins de cas (de 12% à 20%). Les études portant sur une (n = 47) ou deux étiologies (n = 13) ont rapporté une gamme de prévalence plus large; bactérienne 22-69%, virale 9-58% et éosinophile 12-33%. Plusieurs espèces bactériennes et virales ont été détectées à l’exacerbation; 5 espèces bactériennes et 5 espèces virales étaient les plus répandues. Peu d’études ont indiqué que différents agents pathogènes peuvent être associés à une gravité différente de la BPCO. L’hétérogénéité entre les études (définitions des résultats, populations, variations saisonnières et organismes testés) doit être reconnue.
Conclusion: Une meilleure compréhension de l’étiologie sous-jacente à l’AECOPD peut améliorer les résultats des patients, conduisant potentiellement à un traitement adapté aux caractéristiques de l’exacerbation. Des études longitudinales qui évaluent plusieurs étiologies de l’AECOPD seraient pertinentes, en particulier dans les cas de BPCO de gravité variable.
Financement : GSK (HO-17-17486)